Quand Alice n'est pas là, Jonathan Fry danse. Non pas qu'il n'aimait pas la compagnie de la jeune femme, mais quand elle se mettait à le sermonner sur ce qu'il devait faire, ce qu'il ne devait pas faire ; sur la façon dont il devait traiter les femmes et sur la façon qu'il ne fallait absolument pas utiliser avec elles... Il commençait à en avoir assez. Elle le fatiguait presque plus que quand il allait bosser et qu'il se disputait avec Bobby. Entre Alice et Bobby, il était servit niveau femmes de caractère !... Bien évidemment, il n'y avait pas qu'elles deux. Ça serait trop tranquille dans la vie du jeune homme sinon.

Il y avait une troisième femme avec énormément de caractère dans la vie de Jon, mais celle ci était d'avantage conciliante. Avec elle, il pouvait s'amuser sans se prendre la tête. En fait, ils entretenaient à peu près la même relation qui s'était installée entre lui et Alice, sauf qu'au lieu d'être intime sur le plan psychologique, ils l'étaient sur le plan physique. Des sortes de sex friends. Mais c'était sans doute plus complet et compliqué encore que cette simple expression qui voulait tout dire. Françoise avait elle aussi un côté agaçant, mais ça n'était pourtant pas la même chose qu'Alice.

Tandis que Jonathan se prélassait dans son canapé devant un film d'action qu'il n'avait pas vu depuis un bon moment, et qui le préparait à la sortie prochaine de la suite de ces films là (à savoir la Saga des Die Hard), il entend alors son téléphone sonner. Prenant l'appareil en main, il regarde le nom qui apparaît, met son DVD en pause pour répondre à son sms... Mais il a à peine le temps d'envoyer son texto que l'on sonne à sa porte. Et ce en continue. Immédiatement, il reconnaît la patte de son amie, pousse un soupir et enfile une chemise, histoire de se montrer un peu plus présentable. Même si il ne la gardera possiblement pas longtemps, cela lui permet d'entretenir un peu de mystère en plus de son jean~

Oh Frenchie. Tu vas abimer la peinture !

S'exclame t il en ouvrant la porte avant de la regarder et de poser ses yeux bleus sur le petit sachet qu'elle avait entre les mains.

… La discrétion et toi, ça fait deux hein ? Tu crois pas que t'aurais pu foutre ça dans ton sac à main ou dans tes poches ?

Jonathan se la coule douce et c'est pourquoi il prend son temps avant d'ouvrir, même si la jeune femme n'a de cesse de taper contre la porte et de tambouriner la sonnette. Il soupire, souffle et râle mais reste zen et lui ouvre enfin la porte avant de lui balancer une phrase pour lui demander de se calmer. Mais il semblerait que celle ci ne soit pas en mesure de le faire : Frenchie, comme il se plait à l’appeler, lui saute dessus, entoure ses hanches de ses jambes et il se doit de poser ses mains sur ses fesses pour qu'elle ne se ramasse pas par terre.

Fermant la porte d'un coup de pied, il la trimbale jusqu'au milieu du salon. C'est à ce moment là qu'elle dépose un baiser sur sa joue et lui explique qu'elle n'a pas de sac à main pour pouvoir planquer la poudre et qu'elle ne l'avait pas à découvert tout le chemin, parce qu'elle l'avait transporter dans son soutien gorge. Cette phrase n'a d'effet que de lui faire regarder la poitrine de la jeune femme qui se met alors à lui souffler dessus après être descendue.

C'est à cause de cette poudre que tu faisais ta dingue contre ma porte ?

Lui demande t il en retournant finalement s'asseoir dans son canapé. Elle sait qu'elle peut faire comme chez elle ici alors, autant qu'il fasse mine de retourner à ses occupations et qu'il la laisse venir vers lui, comme si de rien n'était. Fry aime se faire désirer, spécialement par la jolie Françoise~

T'as trouvé ça où ?

Lorsqu'on lui met de belles choses sous les yeux, Jonathan ne se fait pas prier : voilà pourquoi il laisse son regard dériver sur la poitrine de Frenchie, poitrine contre laquelle il y avait le sachet qu'elle expose juste devant ses yeux. Il sait comment elle fonctionne, tout comme il est au courant de la manière dont la soirée va se terminer. Il y a plusieurs fins possibles quand il passe des soirées avec elle, mais trois reviennent le plus souvent : soit ils sont défoncés et finissent par s'endormir ; soit, ils se retrouvent dans le même lit ; soient ils sont défoncés et se retrouvent dans le même lit. Ce soir ne dérogera sans doute pas à la règle.

La voyant si surexcitée, Jon se demande ce qu'il se passe dans sa petite tête et pense que c'est à cause de ce qu'elle a ramené, qu'elle a peut être même commencer la fête sans lui. Mais elle lui réplique que c'est son état naturel... Mouais, admettons x)
Une fois qu'il l'a reposé à terre (ou plutôt, qu'elle a décidé de descendre), le cuisinier retourne à ses occupations. Il vient reprendre sa place sur le canapé et attend que la demoiselle daigne lui faire partager sa trouvaille. Après tout, si elle est là, c'est pour qu'il partage une « nuit de folie » ensemble, non ?

Ah ouais ? De l'herbe ?... c'est plus intéressant déjà !

Lance t il en souriant avant de suivre les mouvements de la blonde des yeux. Celle ci vient s'asseoir sur ses genoux, n'hésitant pas à se frotter contre lui, ce qui le fait sourire.

Honneur aux dames...