Les gens aiment souvent se désaltérer à la venue du week end, c'est une sorte de rituel pour les trois quarts des Hommes, c'est comme ça, on y peut rien, mais chacun a sa petite habitude pour le commencer, et pour Peter, c'est d'aller boire un petit verre au bar avant d'aller se louer un film. Oui, n'étant pas un fan de la colocation, il vit seul, et passe généralement ses soirées à regarder des films, mais ça lui de sortir tout de même, ce n'est pas non plus un ermite finit ! Peter part sur sa moto, oui, il aime les motos, c'est un peu son petit coté foufou on va dire, les sensations fortes ça le connaît, et pour le peu d'importance qu'il accorde à sa vie, cela lui permet de faire un peu ce qu'il veut avec. Il prend donc la direction du bar pour se désaltérer, cette semaine, il n'a pas vraiment eu beaucoup de travail, mais bon, ce n'est pas une raison pour ne pas se faire plaisir, non ? Une fois arrivé à son petit endroit fétiche, il se gare, retire le casque, le laisse avec la moto, et rentre dans son entre en prenant la direction du comptoir où il aperçoit Elisabeth …

Peter soupire un peu, en vrai, il espérait être tranquille, mais en voyant Elisabeth, il se sent dans l'obligation d'aller la voir au lieu de rester à sa place, il se dirige donc vers elle, se glissant dans son dos, et lorsqu'elle tourne la tête, il prend un air assez étonné et l'aborde avec une petite pique ironique.

« Eh bien … On se voit dans mon bureau Lundi matin ? Ou je peux me dispenser d'une thérapie mélodramatique ? », question toute bête, mais il espère dans le fond qu'elle ne va pas mal le prendre, c'est sa manière à lui de lui dire qu'il est la pour elle, et il n'a aucune autre façon de lui faire comprendre la chose. Chez Peter, avoir un semblant de froideur avec ses interlocuteurs c'est se montrer généreux et aimable, mais peu de gens partagent son point de vue et apprécient ses démarches, il a déjà eu quelques prises de tête avec Elisabeth, mais dans le fond, cela a du lui faire un minimum de bien.

Oh oui, Elisabeth sort les crocs, et c'est la que le plaisir de Peter commence à venir, elle qui lui demande de la lâcher ? Elle doit se douter qu'il ne lâche jamais une affaire qu'il prend au « sérieux », puis c'est dans sa nature de venir prendre la tête aux autres, alors, quand elle lui dit qu'elle a le droit de prendre un verre, il rit un peu, en réalité elle en a déjà pris trois, et le comptoir, lui, ne lui ment pas ! Il prend donc place sur un tabouret, se commande la même chose et repose son regard sur elle, Elisabeth est quelqu'un ayant des problèmes dans sa vie, sans doute un vide, et résoudre les problèmes des autres, et surtout s'en mêler, c'est son métier en quelque sorte. Il va donc reprendre le fil de la conversation avec un ton sarcastique, mais avec un petit regard qui la juge amicalement.

« Oh oui, pardon, j'avais oublié ce qu'on m'a appris en fac de médecine, l'alcool est le meilleur traitement contre la dépression et les problèmes existentiels, désolé … Il faut dire qu'avec l'âge je commence un peu à perdre la tête, vrai ? Ou faux ?! », la fin de sa phrase sonne un peu comme une petite leçon de morale, lui qui a vue son père mourir à cause de ce problème, sait très bien que cela ne va rien résoudre, et que, justement, ça nous fait entrer dans un cercle vicieux. D'un coté, à son âge, elle aurait dû déjà le comprendre, et en travaillant dans un lieu où des jeunes paumés viennent chercher refuge pour s'offrir un meilleur avenir, ce serait normal qu'elle l'ait déjà compris.

« Mais bon, autant boire en mauvaise compagnie pour ne pas changer, n'est-ce-pas ? Puis, bon, le monde est tellement cruel avec les créatures ravissantes tel que toi, quel gâchis fait-il celui-là … », lui dit-il toujours dans un ton sarcastique, puis, levant les yeux vers le plafond, il fait mine de prier et dit avec un air enfantin, « Oh Dieu, pardonne nous de nos pêchés et aide donc maman à retourner sur la voie du paradis ! » Après cela, il soupire et reprend un air sérieux, l'air de dire « c'est bon, on est plus des gamins ! », et revient la fixer dans les yeux, avec un petit air sévère.

« Bon, écoute, au lieu de rester ici à te morfondre, ça te dis pas de venir mater un bon classique chez moi ? Oh moins t'auras autre chose à faire, et tu gaspilleras moins d'argent dans le refuge des dépravés, même si cela ne nous empêche pas de prendre quelques verres avant de se mettre en route ! » Oui, bon, ok, il est cruel, mais ça peut lui arriver d'avoir de bonnes idées quand il veut aider Elisabeth, et d'un sens, il se dit qu'il se fera moins chier devant un film avec elle, que tout seul !

Peter n'a jamais désiré être tendre avec les autres, à vrai dire, pour lui, que ce soit l'amour ou l'amitié, cela n'apporte que de la déception au bout du compte, c'est pour ça qu'il s'implique au minimum dans ses relations et qu'il ne tient pas à s'attacher réellement à une personne. Cependant, cela ne l'empêche pas de vouloir venir en aide à sa manière aux autres, il peut paraître cruel, méchant, et injustement sadique, mais au bout du compte, il arrive toujours à toucher le point sensible de ses patients, de les dépêtrer de leurs problèmes, c'est une méthode qui porte toujours ses fruits. Alors, quand Elisabeth semble se braquer sous les paroles enfantines du thérapeute, Peter commence à mieux comprendre son problème, il en connaît assez sur elle pour la décrypter, mais il faut avant tout que ça vienne d'elle, et non de lui. C'est donc sur les paroles de la conseillère qu'il va retourner à son soupire, refuser la vérité, c'est s'empêtrer dans un mensonge de solutions inutiles, il la regarde alors qu'elle semble avoir des larmes qui apparaissent, et l'air de rien, il sort sa réplique tout naturellement.

« Et pourquoi ? Tu es venu boire un verre pour te mentir à toi-même, si la vérité te blesse, affronte-là au lieu de fuir indéfiniment ! », cette fois-ci, il est froid, il se ferme tout comme elle, il attaque dans le vif du sujet, et comprend très bien qu'elle puisse s'énerver, et même si lui aussi a tendance à fuir ses peurs avec des pirouettes, il ne laisse personne prendre sa place !

Peter plonge, tout comme elle le fait avec lui, son regard dans le sien quand la question fatidique arrive, et malheureusement, il ne peut s'empêcher de lâcher un petit rire ironique, lui, des enfants ? Quelle blague, depuis le temps qu'ils travaillent ensemble, elle devrait se douter qu'il n'en désire pas. Dans la même allure que son dernier rire, il vient répliquer, revenant à la charge.

« Pour avoir des enfants, il faut une femme, et vois-tu, je ne suis pas du genre à être assez idiot pour me laisser tomber dans le mensonge de l'amour … Oh oui, avoir des enfants il paraît que c'est donner la vie et apporter du bonheur, mais je n'ai pas de temps à perdre ! », malheureusement, il ne peut s'empêcher d'être blessant, mais tout le monde le sait, Peter Davis n'est pas fait pour élever un enfant, encore moins pour apporter de l'amour ! Il n'est bon qu'à se moquer du monde et rire du malheur des autres pour oublier le sien qu'il ne connaît pas réellement.

« Et pour tout te dire, ça me ferait mal de me retrouver dans ta peau, eh oui, avoir un gosse c'est aussi souffrir, et souffrir c'est aussi perdre son temps, donc désolé si tu as fais l'erreur de te laisser avoir par le petit manège d'un sombre crétin … Mais là, maintenant, faut peut être penser à vivre et à aller de l'avant en cherchant de réelles solutions, au lieu de te la jouer femme solitaire et dépressive ! »

Il ne fait que dire la vérité, il se doute qu'elle peut à tout moment craquer, voir même le frapper, mais qu'est-ce-que cela peut bien lui faire ? Tôt ou tard, quelqu'un aurait fait la même chose que lui, et vue qu'il est habitué à avoir le mauvais rôle, il s'en charge lui-même et en un temps record !

Peter semble avoir enfoncé le couteau dans la plaie, sans doute que ses mots ont dépassés sa pensé, mais il le pense au plus profond de lui-même, c'est comme ça, et par ailleurs, Elisabeth ne semble pas avoir saisie correctement ce qu'il lui a dit, il en sourit un peu, il pensait qu'elle pouvait comprendre ça plus rapidement … Mais visiblement non. Il revient donc une dernière fois à la charge, soulignant ses anciens mots pour lui faire comprendre le sens réel de ses paroles, en espérant qu'elle puisse enfin saisir les bons mots au lieu d'entendre ce qu'elle veut. Cependant, avant qu'il ne puisse ouvrir la bouche, la main de sa collègue vient au contact de sa joue brutalement, le choc le remet en place quelques secondes, mais bizarrement, il ne semble pas étonné de son geste, à vrai dire, il sait qu'il a cherché sa claque depuis le début, mais si tôt … La situation lui échappe, mais il ne perd pas espoir de trouver un débouché à ce geste dépourvu de conviction.

Elisabeth ne semble pas reprendre ses esprits, face à ce geste, et à l'attitude de Peter, elle semble désemparée, et cela ennui un peu notre amour de thérapeute, d'un sens, cette claque, on peut dire ça comme ça, la réveillé, mais ça ne lui fait pas plus d'effet. Il la fixe, la regarde faire, et tout part en vrille, ce qu'il lui a dit l'a sans doute un peu trop perturbée, et elle a sans doute un peu trop mal pris ses paroles, mais bon, question d'habitude pour lui.

« Oh oui, c'est tellement plus facile de passer tes nerfs sur moi … Mais bon si ça te fait plaisir, je te rassure, une claque me laisse indifférent, et ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas interpréter ce que je te dis ! Comprends au moins qu'il y a un faussé entre regarder les choses en face et agir, ce n'est pas en baissant les bras que tu retrouveras ce que tu as perdu, loin de là Elisabeth ! »

Peter continu de la fixer, elle cherche quelque chose dans son sac, et finit par arriver à bout de nerfs en lançant son sac au sol, navrant se dit-il, comme quoi, être malheureux ne réussit à personne, mais il vient à prendre en main son poignet, la fusillant presque du regard, il est peut être temps d'être un peu franc avec elle !

« T'es pas la première personne que je connais et qui se retrouve dans une telle situation, des gens comme toi, j'en ramasse à la pelle chaque jours de ma vie, et je fais tout pour les sortir de leur misérable vie !!! », la, il se montre bien plus dure, oui, elle lui rappelle son père, elle est comme lui, à toujours se croire au bout du rouleau, à se dire que la vie est cruelle et sans pitié, mais la vie n'est jamais injuste ! Pour lui, perdre quelqu'un, c'est un signe de renouveau, qu'il est nécessaire d'apporter un changement à sa vie, et au final, il finit par sortir la référence de son paternel pour la convaincre que ses intentions sont louables envers sa personne et qu'il ne cherche pas à se moquer d'elle, mais à l'aider.

« Mon père était comme toi, un jour, il a perdu ma mère à cause de son cancer, et du jour au lendemain j'ai connu un homme abusant de la bouteille et de la drogue, oui, il a regardé les choses en face, et s'est laissé mourir dans son appartement miteux pour se consoler de sa misérable existence. C'est tellement plus facile de dire qu'on regarde les choses en face en cessant d'agir, alors si tu veux juste rester derrière le comptoir de se bar, à t'apitoyer sur ton sort, d'accord, mais dans ce cas là, ne reviens pas au centre si tu ne sais pas montrer l'exemple … Ou alors, accepte mon aide et ma proposition ! »

Peter se montre sincère, c'est peut être la première personne à qui il parle de la mort de son père, et c'est la raison pour laquelle il a décidé de laisser tomber la médecine pour se reconvertir en psychologue, il espère qu'à travers cette tirade elle trouvera la personne qu'il est réellement. Son regard a changé, il y a un peu de pitié, mais aussi de la compassion, il ne regarde pas beaucoup de monde ainsi, Elisabeth est en quelque sorte une privilégiée, et pour conclure, il rajoute sur ton indécriptible.

« On a tous notre lot de malheur, et on a souvent besoin d'aide … Donc, si tu l'acceptes, laisse moi prendre sur mes épaules ton fardeau, je suis comme je suis, on peut me percevoir comme un ermite qui prend plaisir à être cruel avec son entourage, mais tu ne sais rien de moi, et pourtant, si tu avais appris à lire en moi, tu verrais que je n'ai jamais été malintentionné envers ta personne. », encore et toujours la vérité, mais il pense que c'est le bon moment, et sans doute l'unique moment où il se comportera ainsi avec elle, car jamais plus il ne se montrera aussi ouvert !

D'après ce qu'il peut constater, il a finit par la « calmer » en quelque sorte, et de toute manière, il n'est plus vraiment d'humeur à débattre sur le sujet, Elisabeth commence à l'agacer, le fait qu'elle pleure lui ferait presque regretter le fait d'être venu vers elle, mais malheureusement il est obligé de rester avec elle pour le moment. Peter a été dure avec, il s'en rend compte, mais n'a pas une seule pointe de regret, c'est dans sa nature, qu'elle pleure ou non, ce n'est pas lui qui va aller la prendre dans ses bras pour la réconforter, ce n'est pas dans son code de conduite. Peter la regarde faire, et l'écoute, elle semble vouloir partir, et c'est une bonne idée, et c'est sans doute pour ça qu'il va directement boire d'une traite son verre, il ne veut pas perdre de temps ici désormais, dommage, lui qui voulait au moins passer une petite demi-heure au Beltown !

Malheureusement, il se rend compte qu'il doit aussi payer les consommations de sa patiente de la soirée, elle part en reprenant son sac sans même prendre le temps de laisser un billet sur le comptoir, il sort donc son porte-feuille pour payer l'addition, et sort au serveur avec un air ironique.

« Vraiment désolé, c'est une façon pour elle de combler son rôle de cleptomane, gardez la monnaie ! » Après ça, il sort à son tour, la retrouvant alors qu'elle est appuyée contre le mur, à quoi pense t-elle maintenant ? Peter ne s'attarde pas sur ce détail et retourne à ses cotés, reprenant son poignet en main, signe qu'il veut la prendre avec lui à l'arrière de sa moto, mais la conversation ne va pas se terminer maintenant.

« Je sais, quand il fait nuit c'est splendide de voir la ville illuminée par les lumières, mais il faut peut être penser à bouger avant de finir en glaçon, non ? », à vrai dire, il ne dit pas faux, c'est vrai qu'une ville sous ses lumières c'est assez beau à voir, comme le tableau d'un peintre célèbre, mais ce n'est pas son activité préférée ! Peter revient donc à sa proposition passée, elle ne va pas rester toute seule, et il ne le veut pas, dans un sens, il se dit inconsciemment qu'il rattrape son erreur passée, celle d'avoir laissé son père se mourir seul, mais bon, ça ne traverse son esprit que l'espace d'une seconde, et il revient alors sur terre.

« Bon, t'as une idée film précise ? Ou tu veux encore t'évader de ton coté pour de nouveau te morfondre ? Car je t'avoue que dans un sens, le fait de regarder un film avec moi, ça risque de combler un petit vide dans ma soirée, puis, je suis certain que tu auras le sourire après, et au pire des cas, j'ai un costume de clown ! », sort-il avec un petit air sarcastique, si elle n'a pas l'envie de sourire, il ne risque pas de la forcer, mais si ça peut l'aider à prendre rapidement une décision, ça l'arrange !

Le message est passé, même si le froid entre eux est encore présent, ça l'est moins qu'à la scène à l'intérieur du bar, Peter la fixe, au final, il arrive à ses fins, Elisabeth finit par lâcher un sourire avant de lui avouer qu'elle n'aime pas les clowns, dans le fond, il s'en fiche un peu, c'était une parole comme une autre sur un plan théorique et non pratique. Il ne s'attarde pas plus longtemps sur ce détail et plonge son regard dans le sien, si il faut qu'il avoue une chose, c'est qu'à ce moment précis il se sent autrement que d'habitude, d'ordinaire il va tout le temps reprendre le fil de la conversation pour relancer une pique ou autre … Mais à cet instant, non, bizarrement il ne sait pas trop quoi dire et garde la bouche fermée, l'espace d'une trentaine de secondes, il se sent bien, ce n'est pas la même sensation de bien être qu'il a d'habitude, non, pas du tout !

Pourtant, cette sensation, il semble la reconnaître, mais au final, il va la nier une nouvelle fois, même si il semble perdu dans ses pensées, il est rattrapé par l'acceptation du film par Elisabeth, il émerge de nouveau dans le monde réel, détournant le regard du sien. Peter tousse un peu avant de chercher un nouveau point d'appui pour pouvoir reprendre la parole, et finit par y arriver après quelques secondes de silence.

« Mais ça ne me dit toujours pas ce que tu veux regarder … », c'est très court, mais bon, il faut bien qu'elle choisisse le film, lui en a tellement vue qu'il peut lui arriver de reprendre le même que la veille, ou bien avant … Donc, autant lui laisser le choix et se contenter du film qu'elle veut regarder, mais en attendant, il se dirige vers sa moto, pour lui, hors de question de repartir en voiture, là il a besoin d'une dose de sensation forte pour oublier la sensation qu'il fuit depuis des années. Il l'attend, se retourne et lui tend son casque.

« Tiens, toi je pense que t'en auras besoin, enfin, si t'es d'accord pour monter … Mais je te rassure, je n'ai pas encore eu d'accident avec, quoique, je pourrais devenir cascadeur un de ces quatre ! », lui dit-il, l'attendant.

Peter attend la réponse de sa collègue, et finalement il se retient de soupirer à sa réponse, Forest Gump … Un film qui le passionne moyennement, mais bon, il ne peut que s'en vouloir de lui avoir proposé de choisir le film, il acquiesce donc sans rien dire, si Mademoiselle Altman veut regarder ce film, alors ils le regarderont ensemble. C'est peu enthousiaste qu'il reprend donc son casque quand elle le refuse, justifiant sa réponse par le fait qu'elle n'a pas peur, mais elle ne sait pas encore les folies que s'accorde le thérapeute sur son monstre de compétition.

« Si tu le dis, ne dis pas que je ne t'aurais pas prévenu une fois arrivée ! », lui dit-il avec un air peu sérieux, après ça, il met le casque, monte sur la moto, met le contact, la démarre en la regardant, lui faisant signe de monter. C'est bien la première fois qu'il fait monter quelqu'un derrière lui, il n'a pas l'habitude que quelqu'un l'accompagne sur son « bébé », et il espère grandement que sa collègue va avoir réellement peur. Oui, sinon ce n'est pas marrant de prendre quelqu'un derrière …

« Bon, tu montes, c'est pas que je m'ennuie, mais le vidéo-club ne va pas tarder à fermer, et si tu veux regarder … Forest Gump, il faut peut être y arriver avant qu'il ne ferme ! »

Heu, oui … Pour louer un film, il faut peut être que ce soit ouvert, ou avoir la chance que le film soit dans les films choisis pour être loué à l'extérieur, et il doute fortement le trouver en dehors du vidéo-club.