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| We need the darkness to see the light [James L. West] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: We need the darkness to see the light [James L. West] Ven 15 Mar - 16:33 | |
| Finalement, le jeune Samaël s’était révélé être quelqu’un de sympathique avec qui il fait de discuter. D’autant que bon, il est anglais et Alexander est un grand passionné de l’Angleterre. Et, même s’il n’a pas fait une thérapie en tant que telle, parler avec ce jeunot n’était sans aucun doute pas faux. Au contraire : ainsi Samaël avait pût comprendre qu’Alexander ne mordait pas et qu’il n’était là que dans un but sain. Un début de confiance ? Surement. Enfin. Le kiné retournera demain pour voir si Samaël sera plus coopératif pour une vraie thérapie, mais pour l’instant, il se trouvait devant la chambre de Logan.
Affichant un grand sourire, il toqua une deux fois et attendit. Longtemps, trop longtemps. Tandis que son sourire disparu graduellement et qu’il fronça légèrement les sourcils, se demandant ce qui se passait, il toqua à nouveau. Toujours pas de réponse. Pourtant, il pouvait entendre Logan remuer derrière la porte. Enfin. Soupirant, il toqua une troisième puis poussa la clenche et ouvrit –avec une légère surprise- la porte. Relevant le regard, il se retrouva nez à nez avec son amant.
« Surtout te bouge pas, hein » dit-il en secouant la tête et refermant la porte derrière lui « ça risquerait de te tuer »
Il fixa le canadien encore durement quelques instants, avant de s’adoucir pour finalement sourire doucement et s’approcher. Se stoppant devant son amant, il remarqua que le canadien était torse nu -putain, quel corps de rêve il avait!- et avait les cheveux encore mouillé, signe évident qu'il sortait de la douche. Alors, sans quitter les pupilles émeraudes, Alexander lui passa une main sur le torse, puis le cou pour finir sur la joue et l’embrassa doucement.
« J’espère que ta porte se ferme à clef » susurra-t-il en se reculant très légèrement « Parce que j’ai vraiment … » Il s’avança à nouveau pour l’embrasser furtivement « … vraiment envie de toi … » De son pouce, il lui caressa tendrement la joue.
C’est vrai. Il en avait une telle envie. Ça faisait 1 mois qu’ils avaient passé leur première nuit ensemble, dans ce chalet canadien. 1 mois qu’Alexander et Logan avaient dût se retenir à cause d’une putain de fixation qui avait céder au mauvais moment. Mais maintenant que le kiné était à nouveau délivré et bien d’aplomb sur deux pieds, son envie avait ressurgit brusquement. Et il savait qu’il en allait de même pour Logan. |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Sam 16 Mar - 18:53 | |
| Logan éteignit l'eau de la douche au moment même où il entendit qu'on toquait à sa porte. Il soupira à fendre l'âme, mais heureusement qu'il avait fini, sinon la personne qui le dérangeait allait mourir. Peu importe qui c'était d'ailleurs. Néanmoins, ça n'est pas pour ça qu'il se pressa plus que de raison. Il sortit de la salle de bain, la serviette autour de la taille, et eu le temps d'enfiler le bas avant qu'on ne re-toque à la porte. James se dit furtivement qu'il n'avait pas fermé la porte, et que s'il ne se dépêchait pas à ouvrir, peut-être la personne s'en irait. Malheureusement, ses espoirs furent mis à mal lorsque, après un troisième "toc", la porte s'ouvrit.
Encore torse nu, il fit face à Alexander qui lui reprocha de prendre son temps tout en refermant la porte. Il eut le temps de remarquer le regard dur du kiné, puis qu'il n'avait plus ses béquilles, puis que son regard s'était adoucit. James ne rétorqua même pas, et le laissa s'approcher, le regardant dans les yeux, ayant même un petit frisson lorsqu'il senti sa main sur son torse, qui remonta lentement jusqu'à sa joue. il le chauffait là, où il rêvait ? Ça faisait quoi, un mois ? Un peu plus. Il savoura doucement le baiser, pensant déjà à plus en passant ses bras autour de la taille du plus petit. Alex était de nouveau en mode "bipède", donc tout allait bien. Et apparemment, ils avaient la même chose en tête.
— Ça tombe bien, parce que moi, j'ai envie d'toi, murmura-t-il avec un petit sourire en coin, avant d'embrasser son amant, puis de le relâcher et d'aller fermer la porte à clef, puis de revenir et de reposer ses mains sur la taille d'Alex. Par contre, fais pas trop d'bruits, on pourrait nous entendre, ajouta-t-il taquin avant de reprendre possession des lèvres de l'aîné.
Ils avaient du attendre pendant un mois. Un putain de long mois depuis leur première fois. Alors là, Logan n'allait pas vraiment se retenir. Il avait essayé de ne plus y penser depuis un bon moment, et ça avait marché. Il avait su se retenir lors de la soirée de Saint-Valentin, et plus généralement à chaque fois qu'ils s'étaient vus. Mais maintenant qu'Alex était de nouveau opérationnel, il n'y avait plus aucun obstacle. Le canadien passa ses mains sous la chemise du kiné, approfondissant le baiser. Rien que de le voir avait fait remonter son envie à la surface, et il n'avait pas envie de la contenir.
Doucement mais sûrement, il fit reculer l'américain, déboutonnant sa chemise. Puis il l'allongea sur le lit en même temps qu'il enlevait le dernier bouton. Sa bouche se mit à explorer le cou alléchant d'Alex, mordillant et léchant parfois quand l'idée lui venait, tandis que ses mains se baladaient sur son torse. Un mois à être privé d'un corps pareil, d'un bonheur pareil, il se demandait comment il avait tenu le coup. Les caresses de son amant l'électrisaient et augmentait encore sa passion.
Il était temps de passer aux choses sérieuses, ils avaient du temps perdu à rattraper. |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Dim 17 Mar - 11:53 | |
| Cet homme était magique. Ils n’avaient pas besoin de mots pour se comprendre. Un regard un peu plus malicieux de la part de Logan avait suffit à Alexander de comprendre où cet homme voulait en venir, avant même qu’il ne prenne la parole. Le kiné savait à quel point ce dernier mois avait été dur moralement pour son amant. Et même si sa cheville n’était pas encore à 100% guérie et qu’elle lançait, même en cet instant, de légères vagues de douleur, Alexander allait prendre sur lui et laisser son amant profiter de lui comme bon lui semblait.
Ainsi, docile, il se recula lorsque Logan l’y obligea, se laissa déshabiller lorsqu’il en eu envie, se laissa choir sur le lit quand il le poussa gentiment et l’embrassa comme s’il n’y avait plus de lendemain. Il y mettait tout son amour, toute sa passion, tout son envie. Passant du doux au sucré. De la douceur à la véhémence. Graduellement, la température de son corps augmentait, son rythme cardiaque et son pouls s’accélérerai, sa respiration devint saccadée, tandis que Logan parcourait son corps avec ses lèvres. Chaque cellule qu’il touchait s’enflammait, répandant une vague de bonheur extrême en lui. Si extrême, qu’Alexander se demanda réellement comment ils avaient pu résister aussi longtemps. Le bonheur était parfait. Il lui semblait d’ailleurs encore plus parfait que lors de leur première nuit. Mais l’allégresse de s’arrêta pas là, non. Elle alla plus loin, se fît plus intense, plus profonde.
* Une fois l’acte sexuel passé, Alexander se laissa retomber sur l’oreiller. En sueur, la respiration courte, mais heureux. A tel point, qu’il lui semblait qu’il ne pourrait plus jamais être malheureux de sa vie. Tandis que sa respiration redevint peu à peu normale, le kiné tourna la tête vers son Logan et croisa son regard. Il sourit doucement, l’observa encore longuement, puis s’avança vers lui et l’embrassa à nouveau, d’un baiser doux et chaste, quelque peu sensuel. Enfin, soupirant doucement de bien être, Alexander lâcha ces douces lèvres et posa sa tête dans le creux de l’épaule de son amant.
« parfait » souffla-t-il en posa une main sur la poitrine du canadien « tout simplement, parfait. »
Il resta encore longtemps ainsi, blotti contre son amant, à lui caresser le torse, silencieux. Laissant, doucement, sa respiration et son rythme cardiaque redevenir normal. Puis se redressant légèrement, il releva son regard vers Logan.
« D’ailleurs, Logan … » reprit-il « je ne t’ai même pas demandé mais … » il hésita quelques instants, cherchant ses mots afin de trouver le meilleur moyen de s’exprimer « Lors de la soirée de la Saint Valentin, quand j’ai joué le premier morceau avec Peter … tu as réagit d’une drôle de manière. Comme si t’avais apprit d’un coup une mauvaise nouvelle. » il darda son regard sur Logan « Je peux en connaître la raison … ? »
Il se prépara déjà maintenant à devoir essuyer un refus de parler. Et pour tout dire, ça gâcherait un peu le bonheur … |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Dim 17 Mar - 18:31 | |
| Cette fois là fût aussi bien, sinon mieux que la première. Non, elle était mieux. Quoique vu que c'était avec Alex, c'était forcément parfait. Logan avait redécouvert le corps de son amant avec un bonheur sans fin. L'américain s'était laissé aller dans ce même plaisir brûlant, et ils avaient tout deux atteint l'extase sans difficultés, et avec le moins de bruits possibles — ça par contre, ce fût plus difficile. A croire qu'ils vraiment étaient fait pour s'entendre... Après l'acte, ils retombèrent tout sur le lit exténués mais heureux. Alexander vint de nouveau voler un long baiser au plus jeune, qui ne se priva pas pour lui répondre, puis il se blotti contre lui, la tête au creux de son épaule. James passa son bras autour de ses épaules et déposa un baiser sur le haut de son front.
Il sourit lorsque le kiné lui dit que ce fût "tout simplement, parfait". Fierté masculine on va dire. Ça flatte toujours l'égo de savoir qu'on assure au lit, c'est comme ça. Mais il en valait de même pour Alexander. L'ancien dealer n'avait que rarement autant pris son pied. Il resta néanmoins silencieux, se contentant de lui caresser l'épaule, passant parfois sur les côtes, revenant sur sa joue. Il ferme les yeux, serein avec son amant dans ses bras. Il n'y a pas de meilleure place au monde, sérieusement. Au bout d'un moment durant lequel leurs cœurs et respirations avaient repris un rythme normal, Alex gigota un peu. James ouvrit les yeux et croisa alors son regard, tandis que le kiné s'était un peu redressé. Le kiné lui demanda alors, après avoir cherché ses mots, la raison de son étrange réaction à la soirée de la Saint Valentin, lors de la première chanson que le duo avait joué.
Logan le trouvait à croquer lorsqu'il hésitait comme ça, mais ses pensées passèrent bien vite au sombre et son expression se rembrunit quelque peu à la question d'Alex. Il avait le chique pour rompre en un instant les moments les plus détendus. S'il y avait bien une question à ne pas poser, c'était une qui concernait sa réaction et ce qu'elle impliquait. Et bien sûr, il avait fallu qu'il s'en souvienne à ce moment précis. Ils n'avaient pas vraiment eu de moment comme ça après leur première fois, Logan même, passait habituellement outre lorsqu'il était avec les femmes. Avant. Alors pour le coups, il était un peu déçu de pas pouvoir profiter de ce simple bonheur. Il soupira lourdement, laissant son bras droit — celui qui entourait l'aîné — retomber sur le matelas et reposer sa tête sur l'oreiller, le visage tourné vers le plafond.
— Non, tu peux pas non, c'pas une bonne idée, marmonna-t-il en fermant les yeux et en se passant la main gauche sur le visage.
Il ne fallait pas que ça ressorte maintenant. Il ne fallait pas que ça ressorte tout court même. Logan rouvrit les yeux et, tournant un peu la tête, croisa le regard d'Alexander. Première erreur. Celui-ci paraissait déterminé à savoir, malgré le fait qu'il donnait aussi l'impression que ça n'était pas si grave que ça s'il ne savait pas. Mais James le connaissait, il savait qu'il était curieux et têtu. Et avec cette lueur dans ses pupilles chocolat, il pouvait être sûr que le kiné avait d'ors et déjà classé cette information comme importante. James soupira lourdement, une fois encore. Même sans rien dire, cet enfoiré le regardait fixement, lui ordonnant presque par télépathie de parler.
— Alex, t'es sûr ? C'est... Rha t'as vraiment l'truc pour gâcher les moments doux et romantiques toi... se plaignit-il un peu, pas que ça le gêne vraiment, mais de temps en temps ça ne fait pas de mal. Il se redressa sur les coudes et plongea ses yeux dans ceux de son amant. J'voudrais vraiment pas t'parler d'ça tu sais, mais tu t'doutes qu'y'a anguille sous roche alors tu m'laiss'ras pas tranquille hein ? |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Lun 18 Mar - 15:40 | |
| Lorsqu´Alexander s´était dit que Logan ne lui répondra pas de plein grés, il ne s´était aucunement trompé. Après avoir soupirer lourdement et l´avoir lâcher, le canadien se plaignit que le kiné n´avait pas le droit de savoir car c´était une très mauvaise idée. Mais le kiné, aucunement impressionné, continua de fixer son amant avec une insistence bien prononcée. Si bien que Logan, après avoir à nouveau soupirer à en fendre l´âme, se redressa sur ses coudes et l´observa longuement avant d´avouer une chose on ne peut plus vraie et réaliste.
Alexander savait pertinement que quelque chose n´allait pas. Et ce n´était pas pour rien qu´on l´avait souvent traité de tête de mule. Bien qu´avec Logan il était plus tenté de se retenir, de ne pas lui poser trop de questions, de peur de le brusquer et risquer de l´énerver, Alexander sentait que sa curiosité avait atteint son paroxisme. Donc même s´il acceptait que Logan ne lui parle pas de son passé, le kiné voulait au moins qu´il lui réponde à cette question là.
"Tu sais Logan" dit-il en se redressant, s´asseyant sur le lit "Si tu crois que je ne viens d´y penser que maintenant, tu te trompes" Bien que calme, son ton avait une certaine dureté "J´y pense et repense depuis la soirée. Je n´ai juste pas trouvé l´occasion de t´en parler"
Il soupira doucement. Des occasions, ils en avaient eu de nombreuses depuis le 14 février. Mais Logan avait semblé tellement serein et heureux, qu´Alexander avait décidé de prendre sur lui. Déjà qu´il était chiant et à la limite du supportable à cause de son immobilisation, il n´avait pas eu envie d´en rajouter une couche. Et puis, même si maintenant aussi, Logan était tout simplement heureux, Alexander savait pertinement qu´il ne pouvait pas y résister plus longtemps.
Ainsi, prenant appuie sur le matela, il se recula et, grimaçant de douleur, se raidissant lorsque sa cheville se plaignit d´être déplacé, alla s´adosser contre la tête de lit. Pliant la jambe droite, il se massa l´articulation, attendit quelques instants puis reporta son attention sur Logan.
"Tu sais très bien que je ne suis pas du genre à me montrer curieux te concernant toi et ton passé, pas vrai?" il appuya ses propos en l´interrogeant du regard "Tu peux au moins me répondre à cette question là, hm?"
Il lui sourit avec douceur, comme pour l´encourager et,gardant sa main droite sur sa cheville, alla, de sa main gauche, caresser tendrement les cheveux de son amant. |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Jeu 21 Mar - 20:56 | |
| Alexander était irrécupérable, incorrigible, et incroyable. Unique aussi. Ça, Logan pouvait bien le reconnaître, il était le seul capable de le faire céder sur un sujet pareil. Aussi, lorsque le kiné déclara qu'il y pensait depuis la soirée, mais qu'il n'avait juste pas trouvé le bon moment pour en parler, James ne fût qu'à moitié surpris. Il le savait curieux, c'était compréhensible. Et bien qu'il soit plus prudent de ne pas l'interroger sur son passé, Alex était un peu l'exception qui confirmait la règle. Il s'était visiblement retenu pendant près d'un mois — peut-être parce qu'il était déjà exécrable avec une patte en moins —, et l'ancien dealer avait cru échapper à cette question, au final. En gros, il avait vu ses espoirs de laisser ça dans l'ombre être réduits à néant.
L'américain se releva, s'asseyant contre la tête de lit et souffrant au passage. Logan resta silencieux, puis se recoucha sur le dos. Il arrêta de fixer le plafond pour poser ses yeux sur son amant lorsque celui-ci reprit la parole. Il appuya le fait qu'il ne se montrait pas si curieux que ça en ce qui concernait le canadien et son passé, mais que le concerné pouvait au moins répondre à cette question-là. Il alla ensuite lui caresser tendrement le cheveux, avec un sourire doux et encourageant. Dans une toute autre situation, James en aurait sans doute ronronné. Mais là, la situation était grave ; il ferma juste les yeux en soupirant légèrement. Il réfléchissait à quels mots utiliser, quoi dire comment, pour ne pas que tout ça vire au drame. La peur de la réaction d'Alexander lui enserrait les entrailles. La peur surtout de ne pas savoir quelle serait cette réaction.
— Par où commencer... marmonna-t-il en tournant son visage vers le ciel et en passant une main sur celui-ci, avant de reprendre plus clairement, toujours les yeux fermés. C'était en 2008, je crois. J'étais dealer, ici à Frisco. J'ai rencontré une fille, une canadienne, elle avait qu'vingt-et-une piges et n'était pas à la rue d'puis longtemps, alors j'l'ai aider. On a fini par coucher ensemble.
Il avait dit ça comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Et au fond, ça l'était. Il avait bien aimé cette fille, Marya. Il ne l'avait pas laissé seule, un peu comme avec Alys, il n'avait pas pu. On ne pouvait pas dire qu'il regrettait vraiment cette partie-là. En tous les cas, il se força à garder les yeux fermés. Remonter tout ça à la surface lui faisait le même effet que lors de cette soirée. Un fort soupire franchit ses lèvres. Largage de la bombe, début du compte à rebours. Il déglutit
— J'l'ai.. elle est tombée enceinte, lâcha-t-il en serrant les dents, il se redressa ensuite, en tailleur, et s'ébouriffa les cheveux, avant de laisser sa tête entre ses mains. Elle avait bien calculé son coup, elle m'l'a dit seul'ment quand elle pouvait plus avorter, elle voulait garder l'gosse, pis elle était têtue, ricana-t-il doucement, mais le coeur n'y était pas, il souffla un coup en se redressant un peu et il jeta un très rapide regard par dessus son épaule pour voir Alex ; partie difficile. J'ai accepté de.. et bien, d'prendre mes responsabilités. Mais c'est là qu'les flics m'ont choppé, dit-il avant de marquer un blanc et d'ajouter, d'une voix plus faible. J'sais pas c'qu'ils sont dev'nus.
Logan n'avait jamais autant parlé de ça. Il n'en avait jamais parlé tout court en fait. Et il était toujours aussi angoissé à propos de la réaction d'Alex. Il se sentait mal, vraiment, oppressé, tendu. Et s'il revoyait Marya ? Et s'il voyait son fils ? Il ferait quoi ? Il y avait Alex, il ne pouvait pas l'abandonner ainsi, c'était sûr et certain, mais et si ? Étaient-ils toujours vivants déjà ? Étaient-ils toujours à la rue ? Marya avait-elle refait sa vie ? Trop de questions, aucune réponse. Il n'était jamais bon de parler des ex. |
| | | | Sujet: Re: We need the darkness to see the light [James L. West] Ven 22 Mar - 10:49 | |
| Intrigué. Voilà le premier état d´esprit d´Alexander. Que Logan avait été dealer lui était connu. Qu´il avait sauver une jeune femme de la rue était plus étonnant. Le kiné avait toujours pensé que cet homme était un solitaire. Un animal farouche qui préfère rester seul plutôt que de s´entourer de gens. Qui pense que les gens sont plus du genre à l´opresser. Bref, c´était difficilement pensable que son amant avait eu une copine avant lui. Mais d´un autre côté, ça ne l´étonnait pas plus que cela: ce beau diable avait tout pour plaire. Alexander eu même un léger sourire en coin en se demandant combien de rêve ce canadien avait déjà pût briser dans sa vie. Enfin.
Choqué, fût le second état d´esprit de notre américain. Lorsque Logan se redressa et qu´il s´ébouriffa les cheveux avant de se prendre la tête dans les mains, Alexander savait que ça n´annonçait rien de bon. Et effectivement, il ne s´était pas tromber. Logan lui avoua que cette Canadienne était tombé enceinte, qu´elle ne lui en avait fait part que lorsqu´il était trop tard et que, de ce fait, son amant avait décidé de prendre ses responsabilité. Sauf que la police ne l´entendait pas de la même manière et ne lui laissèrent pas d´autre choix que d´abandonné cette jeune femme contre son grés.
Le regard baisser, Alexander se mordilla la lèvre inférieure. Jamais. Oh non jamais il n´aurait pensé ça de son amant. Cet homme dur, froid, cognard, qui agit avant de parler, avait potentiellement un enfant quelque part dans ce mone ! C´était incroyable. Mais vu la réaction de Logan, Alexander savait que ce dernier ne lui avait pas menti. Et franchement, pourquoi lui mentirait-il en lui racontant ce genre d´histoire? Enfin. RElevant le regard, le kiné s´avança vers son amant et lui caressa doucement le dos.
"De toute manière, tu ferais un très mauvais père" dit-il en souriant doucement avant de reprendre son sérieux, se disant que cette pique était sans doute déplacé. Sans pour autant enlever sa main des épaules de son canadien préféré, il reprit "Plus sérieusement, Logan. Qu´est-ce tu veux que je te dise, hm?"
Ce n´était pas sans raison qu´il lui posait la question: Alexander ne savait vraiment pas quoi dire. Qu´il lui dise que ce n´était pas grave? Il se récoltera une bonne baffe dans la gueule avec en prime un Logan qui lui hurle que si, c´est grave. Qu´il lui dise qu´il n´y peut rien? Faux. Ils n´avaient cas se protéger, donc il y pouvait vraiment quelque chose. Qu´il lui dise d´oublier? Là, on retrouvera le corps sans vie d´Alexander pendu à un arbre, les yeux arrachés, la langue coupée et les os brisés. Laissant donc passer quelques instants pendant lesquels il tenta tant bien que mal à trouver les mots juste, il se contenta de caresser tendrement l´épaule de son amant.
"Je ne sais vraiment pas quoi dire enfait" reprit-il en haussant les épaules "Tu as sauvé une jeune femme. Rien que pour ça tu mérite le paradis, tu sais?" il sourit et, lui caressant doucement la joue, l´attira un peu plus contre lui "Pour le reste ... je sais pas ... tu comptes mener tes recherches? Histoire de savoir ce que les deux sont devenu?" c´était sans doute le plus logique à faire. Enfin. De son autre main, il attrapa le menton de son amant et l´obligea à tourner la tête vers lui. Se plongeant son regard, Alexander sourit tendrement et reprt "En tout cas, quoique tu décide de faire ... ou de ne pas faire ... je serais là et te soutiendrais du mieux que je peux"
Peut-être regrettera-t-il un jour ces paroles. Peut-être ces paroles seront le début d´une nouvelle ére. Peut importe, Alexander m´allait pas abandonner son amant, quoiqu´il en décide. |
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