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| Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Ven 14 Déc - 21:50 | |
| Pour avoir la paix, rien de tel que de se rendre dans la salle de pause, oui, en réalité, Peter est assez déçu de sa matinée, cela ne lui arrive pas souvent, mais quand ça arrive, il est d'une mauvaise foi sans fin ! Alors, il se rend dans la salle de pause avec son fameux thermos fétiche, et c'est sur une chaise qu'il se pose, oui, cette salle est pratique, elle est munie d'une table et de chaises. Tel le roi Arthur, il prend la meilleure place pour se détendre et espère avoir son petit moment de tranquillité. Ayant quitté son bureau, c'est là une occasion pour lui d'être réellement seul tout en sachant que les résidents n'y ont pas le droit d'accès, mais bon, il n'est pas à l’abri d'une visite désagréable et il en est malheureusement conscient.
Peter se sent tout de même d'aplomb à envoyer chier le premier venu, c'est dans ses cordes, avec un tel caractère, il se sait prêt à tout, mais bon, c'est réellement fatigant de s'emmerder avec quelqu'un dans les pattes, il s'apprête donc à faire celui qui dort dès que la porte s'ouvrira. Oui, qui sait, ça peut porter ses fruits, mais on peut se douter qu'il ne dort pas, cela peut lui laisser quelques secondes de répit avant un éventuel face à face, il se verse tout de même un café dans sa tasse, et en prend quelques gorgées avant d'entendre la porte s’enclencher, oh malheur se dit-il ! A peine dix minutes après son arrivée, quelqu'un vient déjà squatter son petit espace de détente, il ferme alors les yeux, gardant la tasse en main, néanmoins posée sur la table, et fait fine de ronfler, en réalité, c'est un peu se foutre du monde là !
[hj : pas trop d'inspiration pour l'intro malheureusement :/] |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Ven 14 Déc - 23:38 | |
| La porte se referme sur un patient. Katheryn balance la tête en arrière et se masse les cervicales. Encore un pensionnaire aussi muet qu'une tombe. Malheureusement, il n'est pas le seul. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça car à force d'avoir l'impression de foncer dans le mur à longueur de journée, c'est elle qui finirait par consulter un psy. Au début de la thérapie, c'est plutôt normal de rencontrer un patient qui n'a pas envie de confier les détails de sa vie, son passé, à une inconnue sous prétexte que son métier c'est d'écouter les gens. La confiance s'installe plus ou moins rapidement en fonction des gens, Kathy sait bien que ça prend du temps et qu'elle ne peut pas exiger d'eux de tout lui dire tout de suite. Ils n'ont pas vécu des choses faciles. Certains ressentent de la honte, d'autre de la frustration, et d'autre de la haine. Pour la plupart, ils ne savent même pas à quoi peuvent servir les séances de thérapie...Mais pour la psychologue, le plus important n'est pas ce qu'ils pensent de la thérapie ni le temps qu'ils mettent pour lui parler. Le plus important c'est qu'ils viennent comme convenu. Ils respectent les rendez-vous, et ça, c'est déjà un bon début. Et puis, même quand ils ne parlent pas d'eux, Katheryn observe, note, analyse. Le langage passe aussi par le corps et elle remarque beaucoup de choses qu'elle note et qu'elle associe plus tard à des détails que ses patients finissent par lui raconter. C'est sa manière à elle de travailler, et jusqu'ici, ça porte plutôt bien ses fruits.
Méritant bien une petite pause, Katheryn range ses notes et sort de son bureau pour se rendre dans la salle de pause. Il n'est pas rare qu'elle croise un collègue. Elle aime discuter, se faire une coupure entre deux patients, entre deux histoires parfois sordides. Elle ouvre la porte et voit Peter, yeux fermés, tasse en main. Elle le soupçonne de faire semblant de dormir mais ne lui fait pas remarquer. Ils n'ont pas toujours des conversation très agréables tout les deux, du coup, elle lui parle juste ce qu'il faut. Le minimum syndical. Elle chuchote tout de même un "bonjour" au cas ou il ne dormirai pas vraiment et se précipite devant la machine à café pour remplir une tasse qu'elle pose ensuite sur la table, à l'opposé de Peter, qu'elle observe à peine. En rapprochant sa chaise pour s'asseoir, elle donne malencontreusement un coup dans la table, renversant son café au passage.
« Et merde....! »
S'exclame-t-elle sans pour autant crier ou hausser la voix, comme pour respecter le faux sommeil de son collègue. Elle attrape en vitesse une éponge pour nettoyer la table pleine de café avant que la tâche ne s'agrandisse et n'atteigne les bords pour salir également le carrelage. |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Sam 15 Déc - 13:21 | |
| Son pseudo sommeil ne dure pas longtemps, il ignore le bonjour de sa collègue, mais ne peut s'empêcher d'ouvrir les yeux quand celle-ci vient heurter la table avec sa chaise, décidément, elle est vraiment maladroite se dit-il, il ne l'aime pas, et ne manque jamais de lui rappeler. Entre eux, c'est un peu une sorte de rivalité entre collègue, ils ont des méthodes totalement opposées, et ne s'entendent justement pas sur la manière qu'il faut employer avec les résidents durant les thérapies, oui, il faut dire que Kathelyn emploie des méthodes qui répugnent un peu Peter ! Dans le centre, il n'y a sans doute que eux-deux pour se prendre la tête, avec les autres, le courant passe légèrement, mais avec elle pas du tout.
Peter la regarde nettoyer son erreur, et lâche un petit rire moqueur, il se redresse, reprend une gorgée de son café l'air de rien, comme-ci il n'avait jamais tenté de faire semblant de dormir, et de toute manière, maintenant c'est foutu pour se montrer convainquant dans ce rôle-ci ! Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il va prendre la parole encore et toujours avec un sarcasme.
« Quel talent prodigieux tu as pour soigner tes entrées, je ne doute pas une seule seconde de tes qualités de thérapeute désormais ! », son expression du visage suit un peu ses paroles, il joue l'homme étonné de sa prestation, mais bon, on s'en doute bien, comme d'habitude il ne fait que se moquer ! Déjà qu'il est d'une assez mauvaise humeur, il ne risque pas de parler de la pluie et du beau temps avec elle, et se doute tout aussi bien qu'elle va répliquer et sûrement tenter de le remettre à sa place. |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Sam 15 Déc - 16:58 | |
| Katheryn n'a pas de mal à s'entendre avec la plupart de ses collègues. Mais avec l'un d'entre eux, ça ne passe pas du tout. Elle a essayé, au début, de tempérer pour que les choses se passent bien, mais à être la seule à faire l'effort, elle a finit par lâcher l'affaire. Peter est juste insupportable. Elle n'aime pas ce côté hautain qu'il a avec elle. Il se prend pour quelqu'un d'important et se vante de ses méthodes de travail qui, pour Katheryn sont complètement inappropriées. Le pire, c'est quand elle entend en parler en salle de pause en se félicitant d'avoir encore terrorisé un pensionnaire pour lui tirer les vers du nez. Et si seulement il n'y avait que ça qui la dérange chez lui...Ce qu'elle accepte encore moins, c'est lorsqu'il vient mettre son nez dans ses affaires et critiquer sa manière de travailler. Certes, elle le critique, mais la plupart du temps, elle le garde pour elle. Lui, il vient clairement lui dire qu'elle est mauvaise dans son boulot. Ils ont tous les deux une vision différente et ça les empêche d'avoir de bons rapports.
Par politesse, pas parce qu'elle en a envie, elle le salue sans attendre de réponse. D'ailleurs, aucune de vient. Peut-être bien qu'il dort vraiment finalement ? Peu importe, au moins, il la laisse tranquille pendant ce temps. Malheureusement ça ne dure pas longtemps puisqu'il ouvre les yeux et se met à ricaner de sa maladresse, ce qui ne fait pas franchement pas rire la psychologue. Elle serre les dents. Jusqu'à ce qu'elle entende sa remarque.
« Je ne vois pas du tout en quoi une petite maladresse peut avoir un rapport avec la manière dont j'exerce mon métier. Par contre ta manière de te foutre des gens, ça c'est très révélateur. »
Répond-t-elle, sans cesser de serrer les dents. Elle termine de nettoyer sa bêtise et se faire couler un nouveau café qu'elle tient précieusement pour ne pas le renverser une nouvelle fois en s'asseyant. Attrapant son téléphone, elle préfère regarder son écran plutôt que de poser les yeux sur lui. Si elle n'était pas un minimum professionnelle, elle ne se priverait pas de l'insulter bien comme il faut. |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Dim 16 Déc - 17:00 | |
| Sa collègue ne manque pas de le remettre à sa place, mais bon, il se doute bien qu'il aura le dernier mot, et il y tient beaucoup. Par ailleurs, il y a une chose qu'il a appris étant jeune, c'est que généralement, quelqu'un de désordonné chez lui, le sera autant à son travail ou dans ses affaires personnelles, alors, la logique se pose. Pour lui, Katheryn est souvent maladroite, et par conséquent, elle peut très bien l'être dans son travail aussi, mais de toute façon, c'est toujours un plaisir pour Peter de la remettre aussi à sa place et de la critiquer, un jeu qui l'amuse beaucoup, une petite torture qu'ils s'infligent tout deux au quotidien, c'est presque devenu un rituel pour lui. Le thérapeute va donc légèrement la juger du regard avant de reprendre la parole d'un ton moqueur, elle n'est pas au bout de ses surprises si elle désire étaler son point de vue sur sa façon d'être avec son entourage.
« Oh, tu sais, une base dans l'étude du comportement d'autrui est qu'en étant maladroit, désordonné ou même perdu et j'en passe, dans sa propre vie affecte directement la manière d'être au travail et avec les autres, donc, étant très maladroite avec un café, on peut en conclure qu'avec les résidents que tu prends sous ton aile, tu dois forcément l'être aussi ! »
Peter est une nouvelle fois fier de sa prestation, et il laisse sa collègue retourner chercher un nouveau café qu'elle va précieusement garder à la main, au moins, sa visite lui est bénéfique, il retrouve le plaisir et le goût de vivre sa journée comme les autres, il pourrait éventuellement la remercier, mais ce serait se trahir. De toute manière, il ne la ménage jamais, et ne tient pas à être affectueux avec quelqu'un d'aussi « sensible » avec ses patients, porter de l'affection à quelqu'un c'est se rendre faible et rendre son jugement moins stricte, et donc, juger sur des faits qui seront détournés par des sentiments. Un Homme marié ira que très rarement contredire sa femme, voir même la critiquer sur un point de son caractère, ou son physique, oui, l'amour rend réellement aveugle !
« Enfin, après, je ne doute pas que ta manière de faire plaît aux autres, c'est sur que de faire la femme intéressée c'est mieux que d'être professionnelle … Un jour, peut être que tu comprendras le vrai sens d'une thérapie ! », il la rembarre directement sur les thérapies, il trouve sa manière de faire tellement pitoyable qu'il en vient presque à remettre en cause sa capacité à comprendre le but d'une thérapie. Peter se montre cruel, mais ce n'est rien comparé à ce qu'il peut faire subir à certaines personnes. |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Dim 16 Déc - 22:01 | |
| Katheryn n'aime pas le comportement de Peter. Elle ne sait pas s'il agit comme ça avec elle parce qu'elle est une femme ou s'il agit comme ça avec tous les autres collègues, mais elle se sent clairement persécutée. Elle ne se laisse pas faire, heureusement. Elle n'aime pas se laisser marcher sur les pieds, alors ce n'est pas un collègue frustré qui va lui dire comment elle doit faire son boulot. Elle a toujours eut de très bons résultats à l'université, même si de base elle n'était pas des plus motivées par ses études. C'était une solution de facilité parce qu'il lui fallait faire quelque chose. Et par solution de facilité, c'en était vraiment une. Elle ne faisait pas beaucoup d'effort pour récolter ses bonnes notes. Elle avait toujours de bonnes analyses et de bonnes approches. Peut-être était-elle faite pour ça. Mais si on écoute Peter, elle est juste incompétente et maladroite. Il la traite même de maladroite. Kathy n'en est pourtant pas une. Ça lui arrive comme ça peut arriver à tout le monde un jour par-ci, un jour par-là. Elle n'est pas née maladroite. Mais il lui arrive d'avoir l'esprit occupé et ne pas voir un obstacle ou, comme aujourd'hui, s'approcher trop violemment de la table pour renverser son café à cause du choc. Peter généralise ce geste comme une habitude qu'elle n'a absolument pas. Et ça, ça la rend folle de rage. Elle se contient, gardant tout intérieurement, ne voulant pas lui donner une nouvelle occasion de se foutre d'elle. Elle secoue la tête en l'écoutant déblatérer des choses complètement mal analysées, croisant les bras contre sa poitrine.
« Je tiens à préciser que je ne suis ni maladroite, ni désordonnée, ni perdue. Ton raisonnement ne tient pas la route. Tu ne connais pas ma vie, tu n'es pas en mesure de juger ni ma vie, ni mon travail. Mon pauvre Peter, que ta vie doit être ennuyante pour que tu te lances dans de pauvres analyses. Enfin, si seulement elles avaient un brin de vérité.
Mais puisqu'on est dans l'analyse, allons-y ! Mon tour, maintenant ! Tu méprises tes patients, tu te penses au dessus de tout le monde. Tu fais des sarcasmes mais tu ne fais que te cacher derrière un masque. Puisque tu parles d'étude du comportement d'autrui, restons-y. Tu ne dois pas ignorer que les sarcasmes servent de carapace pour dissimuler de profondes souffrances, un dégoût de soit voire même peut-être les deux. Une personne qui ne s'aime pas peut difficilement aimer les autres, tu t'es probablement trompé de profession... »
Katheryn fait preuve de retenue, elle n'élève pas la voix ni même son débit de parole. Elle lui balance ce qu'elle pense dans le calme le plus complet, sans s'énerver. La colère, c'est déstabilisant. Elle sait qu'être énervé peut bloquer une partie de la réflexion. Les mots ne sortent plus dans l'ordre, on bafouille, on veut avoir de la répartie qui ne vient pas et on se laisse écraser. Peu importe ce que lui dit Peter sur sa manière de mener ses séances de thérapie, elle ne se remet pas en question car elle sait qu'elle est une très bonne psychologue, elle obtient de très bons résultats. Bien sûr que ça la met en colère d'entendre comment Peter la prend de haut en voulant lui apprendre son métier, mais sait ce qu'elle vaut. Elle éprouve beaucoup de compassion pour ses patients, parce que c'est dans sa nature, mais ça n'altère pas son 'jugement' ni sa capacité à analyser. Elle secoue une nouvelle fois la tête devant les nouvelles absurdités que lui sort son collègue.
« Ma méthode est tout ce qu'il y a de plus professionnel, elle apporte de très bons résultats. La compassion est une base pour un bon psychologue, mais c'est visiblement quelque chose que tu ne connais pas. C'est peut être à toi d'apprendre comment mener une thérapie. » |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Lun 17 Déc - 15:44 | |
| Peter rit, elle l'amuse, elle n'a pas entièrement compris ce qu'il a voulu lui dire et s'est directement sentie visée par ce qu'il venait de déblatérer, il la regarde rétorquer, prend tout de même plaisir à l'écouter, mais semble avoir été un minimum percé à jour. En réalité, il est vrai que Peter se ment à lui-même au quotidien, ne voulant pas s'exposer à la bêtise des sentiments, des émotions et des relations, il se retire toujours du lot, rejette tout ce qui peut un minimum l'atteindre intérieurement, c'est une sorte de coffre-fort impénétrable ! Cependant, il ne va pas donner raison à Kathelyn, il en est hors de question, jamais il n'ira avoué ses points faibles, et c'est à cet instant qu'il commence à la haïr intérieurement, si il la regarde mal, elle comprendra, et si il part, elle comprendra aussi, pour une fois, quelqu'un arrive à le piéger, à le mettre en échec dans la partie, mais il ne va pas en rester là. Peter vient à plonger son regard dans le sien, la jugeant une nouvelle fois, elle le dégoûte à un point où il en a presque envie de la faire virer, ou alors, lui faire vivre un véritable enfer, et va donc reprendre le fil de la conversation.
« Belle prestation, mais je crois être un peu vieux et avoir mal compris, car je n'ai pas le souvenir de t'avoir directement visé par les mots désordonné et perdu, je me trompe ? Mais bon, c'est vrai qu'être thérapeute c'est aussi savoir écouter, et comprendre aussi, tu aurais peut être du comprendre alors que ce n'était que de banales exemples, mais voyons … Tu es thérapeute ! Quelle erreur de débutant tu viens de faire, c'est peut être pour ça que je me sens supérieur à tout le monde, parce que j'ai l'expérience du vécu et je ne suis pas une gamine qui vient la bouche en cœur en se disant l'héroïne des résidents du centre avec sa compassion sans limite et son gros cœur hypocrite ! »
Il prend un ton assez ironique, mais dans le fond de sa phrase on peut sentir un petit air sérieux, cette fois-ci il va lui débiter de quoi la foutre en rogne pour un moment, et d'ailleurs il n'en a pas encore finis avec ses phrases, il revient à la charge, reprenant ses paroles à son égard.
« Et pour quelqu'un qui me dit que je ne peux pas la juger car je ne la connais pas, c'est assez mal placé de me juger sans savoir qui je suis, non ? Enfin, après, si tu as tellement de chose à m'apprendre, explique moi comment tu peux aussi bien te contredire sans mon aide … C'est fascinant de voir à quel point la jeunesse peut être crédule et idiote, écoute toi un peu parler, moi au moins je reste dans la logique des choses derrière mon masque ! Et sans vouloir t'offenser, si tu te bases toute ta vie sur ce qu'on t'a appris du métier, tu finiras par devenir ennuyante avec tes patients, il faut savoir instaurer son propre style à son métier. »
Peter marque une pause, mais lui accorde un regard sévère, elle l'agace à venir lui dire qu'il ne sait pas vraiment de quoi il parle alors qu'elle vient se contredire sans qu'il ait à le faire, et c'est vrai qu'au moins lui ne vient pas se contredire, un petit plus de son coté. Néanmoins, il rit, il vient de trouver un petit quelque chose à ajouter avant de lui laisser la parole, oh oui, si elle veut lui apprendre la vie, autant qu'il lui demande clairement ce qu'il peut attendre d'une femme comme elle. Peter prend un ton ironique, se moquant d'elle et la dénigrant un minimum.
« Oh oui, il y a tellement de choses que tu pourrais m'apprendre sur la thérapie, je te propose un jeu, je fais le résident, et toi la thérapeute sexy qui rêve de m'offrir un moment de rêve pour me faire oublier mes petits tracas de tous les jours ! Qui sait, peut être qu'après je finirais moi aussi par devenir quelqu'un de gentil qui veut faire preuve de compassion avec les autres, mais juste une question, le prix d'un cours chez toi c'est combien ?! », il rit une nouvelle fois, tout en la fixant, on peut presque croire qu'il lui fait des avances, mais il se moque ouvertement de sa personne ! |
| | | | Sujet: Re: Aucun répit possible dans ce monde de fou ! [Terminé] Sam 29 Déc - 16:57 | |
| Le regardant, elle ne cache pas son dégoût pour l'homme devant elle. Pour elle, c'est une pourriture. Hautain, arrogant. Elle déteste sa manière de parler aux gens comme s'ils étaient des abrutis ou des minables. Elle secoue la tête, complètement blasée d'entendre tout ça. S'il savait tous les noms d'oiseaux qui passent dans sa tête à cet instant quand elle le regarde. Patiente, elle ne se laisse pas aller, il ne mérite même pas sa colère. Elle hausse les sourcils, écarquille les yeux quand il la traite de gamine trop compatissante et hypocrite.
« Mais ferme la, nom de Dieu ! J'ai passé l'âge d'être une gamine et la compassion n'est pas un crime, loin de là, tu devrais essayer de temps en temps plutôt que faire le mec que rien ne préoccupe si ce n'est sa petite personne. Je ne suis pas une hypocrite. »
Se défend-t-elle, sachant très bien qu'elle parle dans le vent. Elle est généreuse, compréhensive et compatissante parce qu'elle a un grand coeur, pas parce que c'est son métier ou parce qu'elle essaye de se donner un genre. Elle aime son boulot parce qu'elle n'a pas besoin de mentir. Et même si Peter n'est pas d'accord avec ses méthode ou qu'il ne l'aime pas, elle ne va pas changer sa vision des choses, sa manière d'aborder les patients ou sa manière d'être. Elle n'a besoin de personne pour lui dicter qui elle doit être ou comment elle doit travailler. Dean Anderson lui a donné sa chance et depuis huit mois qu'elle est là, il n'a jamais eut à se plaindre d'elle ou de ses méthodes. L'avis d'un collègue ne lui fait donc aucun effet.
« Je ne fais que suivre son exemple, Peter. Après tout, tu as commencé à me juger, je ne vois pas pourquoi ne pas me plier à l'exercice ! Tu mets les gens dans des cases, tu généralises. Je ne suis pas crédule ou idiote comme tu peux le dire et je ne me suis jamais uniquement basée sur ce que j'ai apprit durant mes études. J'ai ma propre méthode de travail. »
L'observant avec toujours autant de dégoût, elle secoue la tête devant ses nouveaux propos. Comment ose-t-il lui dire ce genre de choses. Il la prend pour une idiote, complètement. N'en pouvant plus de cette conversation, elle avale son café en vitesse et fait claquer la tasse sur la table, se levant d'un bond pour mettre la tasse dans l'évier avant de faire volte face devant lui.
« Tu sais quoi ? Plutôt crever que de rester encore cinq minutes en ta compagnie. »
Quittant la salle d'un pas décidé, elle regagne son bureau où elle passera la fin de sa pause dans une ambiance bien plus calme que la salle de pause où se baladent un peu trop d'ondes négatives à son goût.
SCENE TERMINEE. |
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