Fréquence d’activité : 5 jours/7 à peu près sauf en période de pré-examens
Double compte sur le forum : Je cherche toujours son nom ^^
❝ Mon personnage ❞
Type de personnage :
Célébrité sur l'avatar : Dave Pitchou Annable
Nationalité : Américaine
Âge : 29 ans
Profession : Sans emploi - Prisonnier en conditionnelle n'en étant pas réellement un ^^.
Employeur : /
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❝ L'histoire de mon personnage ❞
« Chère Amber, Je t’écris puisque tu ne veux plus me parler. J’ai des choses à te dire, mais toi, tu ne veux rien entendre. Je suis désolé. Très sincèrement désolé que les choses se soient passées de la sorte. Jamais je n’ai voulu que la situation dégénère et à aucun moment je ne pensais que ça se terminerait de cette manière. C’était un accident. J’étais saoul et puis, il t’avait fait du mal, je…. »
Wayne se leva brusquement de sa chaise et chiffonna le papier en une boulette qu’il glissa dans sa poche.
« C’est des conneries vos trucs de psys là, j’me sens pas du tout mieux. »
Las, Guillaume Hampton, psychologue de la prison d’état de San Quentin fit signe au gardien d’ouvrir à son patient. Cinq ans. Presque cinq longues années qu’il traite avec ce garçon et qu’il n’a absolument rien à en tirer. Wayne retourna donc dans sa cellule où il finit par sortir la boulette et la relire. En effet, ce soir-là, rien ne s’était passé comme prévu…
1 janvier 2007, 5.26 a.m. Inutile de préciser que Wayne et sa bande de copains de l’université étaient carrément bien éméchés. A tel point que le basketteur s’apprêtait à ramener une nana dans le même état que lui. Rien d’étrange à cela, mis à part le fait que d’habitude il a des critères de sélection nettement plus élevés. Seulement, il ne s’attendait pas à croiser la route d’un de ses anciens amis : Tyler Giggs. Ce fils de p*te avait tenté d’abuser de sa petite sœur, Amber, quelques semaines plus tôt et il osait sortir et faire la fête ? C’en était évidemment trop pour Wayne qui commença à le provoquer. Il faut dire que le garçon, âgé de presque 24 ans à l’époque, était bien loin d’être mature. Fils d’un riche homme d’affaire et d’une créatrice de mode, il était le profil type du parfait connard qui n’a jamais rien fait dans la vie et à qui tout tombe tout cuit dans le bec. Même au cours de ses études, il a traversé les différentes années en usant de combines et parce qu’il était le meilleur de l’équipe du lycée, il avait donc un avenir prometteur devant lui, que son sale caractère allait gâcher d’un seul coup... c’est le cas de le dire ! Evidemment, Tyler et Wayne finirent par en venir aux mains. On ne peut pas dire que ça soit la première fois que Wayne se batte, bien au contraire. Il a appris, dès son plus jeune âge, à faire de la boxe pour la simple et bonne raison qu’il s’était toujours promis de se mettre un jour entre son père et sa mère, dès qu’il serait fort assez que pour impressionner Théodore et lui faire comprendre de ne plus jamais toucher Juliana. Cette fameuse nuit là, Wayne n’eut pas l’occasion de se déchainer. Il n’eut pas l’occasion de donner même trois coups. Après le second, Tyler fit une mauvaise chute et sa tête heurta le trottoir. Le basketteur prit ses jambes à son cou dès qu’il comprit qu’il était trop tard et ce délit de fuite ne fit qu’aggraver sa sentence. Après cinq ans de peine non réduite… -on ne peut vraiment pas le traiter de prisonnier modèle – le juge vient enfin d’accepter sa demande de liberté conditionnelle. Et le mieux dans tout ça, c’est qu’il n’a pas dû faire de la lèche à cet abruti de psy qui pense tout savoir mieux que tout le monde, tout ça parce qu’il n’a jamais accidentellement tué quelqu’un. Le plus drôle dans toute cette histoire - même si le terme « drôle » n’est sans doute pas le mieux choisi – c’est que sa petite sœur, dont il a défendu l’honneur, sa mère qu’il a fini par réussir à protéger des coups de son père et ce dernier ne lui adressent plus la parole et l’ont totalement renié.
Une fois libéré, Wayne se rendit vite compte que le mot « liberté » n’aurait pas de sens tout de suite. En effet, il doit se présenter à son agent de probation deux fois par semaine, pour commencer. Il porte un bracelet électronique à la cheville droite et il doit surtout se tenir à l’écart et ne pas s’éloigner d’un périmètre bien précis dans le quartier des anciens hippies, à savoir loin de sa famille. Une fois dehors, il ne lui fallu que deux journées et demi pour agir comme un con et claquer l’argent qu’on lui avait filé. Il se retrouve donc sans rien et sous les menaces de son agent de probation, il décide de rentrer dans un centre pour sans-abris, pour se réintégrer à la société. Wayne n’est pas du tout dans un état d’esprit positif. Il va tenter de jouer le jeu et faire semblant d’être intéressé par le fait de devenir quelqu’un, mais au final, il ne sera jamais la personne qu’il était sensé être et ça le rend complètement dingue. S’il ne peut pas être celui qu’il devait, il ne veut être personne d’autre. A bientôt 29 ans, il est persuadé que sa vie est fichue et il se demande bien à quoi ça sert de la vivre. Ses attitudes violentes et provocantes ne sont que des appels à l’aide, mais ça, il est bien loin de le réaliser… et vaut mieux pas trop qu’on le lui fasse remarquer… Ou alors, il faut se tenir prêt à parer les coups !